La gestion des friches expliquée aux communes
Dans le Parc naturel régional des Vosges du Nord, une douzaine de communes adhérent au programme de Gestion écologique des friches porté par l’Agevon (association pour la gestion des espaces agricoles en déprise dans les Vosges du Nord). Il y a quelques jours, l’association a réuni élus, agents communaux et bénévoles adhérant à ce programme à une réunion, à Saint Louis-lès-Bitche, où se sont déroulés les premiers travaux de mise en œuvre du nouveau plan de gestion, qui intègre le confort des animaux, mais également la protection des cours d’eau. « Des idées qui ont émergés en 2012, avec des territoires test, comme Baerenthal par exemple, et que nous souhaitons progressivement étendre à l’ensemble de nos parcs à bovins. Ici à Saint Louis, des travaux réalisés en 2019-2020 ont permis de réaliser une remise en état des parcs, en renouvelant par exemple 1/3 des piquets. Des travaux de mise en défens des zones sensibles comme les cours d’eau ont également été réalisés » explique Cécile Bayeur, chargée de mission au Parc naturel régional. Les participants ont aussi pu bénéficier de nombreux conseils sur la gestion du troupeau et les mouvements d’animaux, ou les points d’observations du troupeau, pour gérer la pression parasitaire par exemple.
A l’issue de la réunion, les participants se sont rendus sur le terrain pour découvrir les travaux effectués dans le cadre du nouveau plan de gestion, comme l’entretien des parcs, qui datent pour la plupart des années 90, ou les aménagements de franchissement de cours d’eau pour les animaux, des travaux qui ont déjà été réalisés sur Sturzelbronn, Zittersheim, Saint Louis ou Frohmuhl par exemple.. « A Saint Louis, une mare a également été aménagée partiellement pour permettre aux bovins de s’abreuver » a détaillé Marie-Laure Tonnelier, chargée de mission pour le plan de gestion. Enfin, l’association devrait aussi aider les communes à s’équiper en système d’affouragement. « Certaines communes, comme Saint Louis, ont réalisé un bâtiment adapté pour stocker le foin et nourrir les bêtes, mais toutes les communes ne pourraient pas se permettre de réaliser de tels bâtiments. Nous proposerons donc des choses plus légères comme des râteliers en bois ou métalliques, beaucoup plus abordables » a conclu l’intervenante.