Les chênes voient la lumière
En forêt de Saint Louis, un important chantier de broyage du couvert forestier à eu lieu mi février au lieu-dit Franzosenkopf. Un chantier confié par le gérant de la forêt privée à l’entreprise Kieffer, de Schaeffersheim, spécialisée dans le travail du sol en forêt. « Ici, en broyant la végétation, nous créons un apport de lumière pour accélérer la régénération naturelle du milieu » explique Pascal Kieffer, au volant d’une énorme machine, un broyeur automoteur sur chenille de forte puissance, qui couche et broie les petits arbres comme des fétus de paille. A ses côtés, un second tracteur équipé d’un broyeur forestier classique se charge des travaux de finition.
Dans les clairières ainsi créées, l’écosystème se reconstituera plus facilement. C’est en tous cas l’espoir des gérants de la forêt, qui y voient un meilleur développement du chêne. « Dans cette zone, le hêtre est actuellement dominant. Mais comme il est une essence d’ombre, il a dominé le chêne, qui, lui, est un bois noble et doit être préservé. Nous pensons qu’il y aura moins de risques sanitaires qu’avec le hêtre, pour lequel nous constatons beaucoup de dépérissement. Cette année, il y a eu une bonne production de glands. Nous espérons donc une repousse rapide des chênes » a souligné le garde forestier Jean-Luc Chée.